Le chocolat est une véritable passion gourmande pour de nombreux Français. Et la période des fêtes de Noël et de fin d’année qui approchent devrait une fois encore confirmer cette passion. Mais comment le marché du chocolat évolue-t-il fasse aux évolutions des attentes des consommateurs ?
Chocolats issus du commerce équitable et chocolats bio ont depuis longtemps fait leur place dans les étagères et les vitrines des grandes surfaces, des pâtisseries et des maîtres chocolatiers. Mais un marché plus récent fait sa place, celui du veganisme. Car oui, le chocolat vegan existe, et certains acteurs du secteur ont bien l’intention de devenir incontournables sur ce sujet.
Mais au fait, c’est quoi « être vegan » ?
Végétarien, végétalien, vegan… Il peut sembler difficile de s’y retrouver dans le petit monde de ces différents types de régimes alimentaires. Essayons donc de faire simple en définissant ce qu’est le veganisme ?
Commençons par l’alimentation, bien que cela ne soit qu’un pan de la posture vegan. Le site Vegan France nous parle d’approche morale, d’individu et de produits. Et c’est ce dernier point qui nous intéresse ici. Ainsi, le vegan choisi d’exclure de sa consommation alimentaire (mais pas seulement) tout produit contenant des « substances d’origine animale », ayant fait appel « à des agents techniques d’origine animale » et même ayant nécessité « la participation au commerce ds animaux. »
Ainsi, si l’on se projette dans l’univers du chocolat vegan, il s’agira pour les industriels et artisans chocolatiers de proposer des recettes dont les ingrédients ne sont pas d’origine animale ou n’ont pas nécessité l’exploitation d’animaux.
Quid du chocolat vegan ?
Mais alors comment les professionnels peuvent-il faire pour proposer du chocolat vegan, sachant que bien des recettes incluent souvent des produits laitiers : lait, poudre de lait, beurre… Tout le défi pour les chocolatiers consiste donc à imaginer des recettes excluant ces produits d’origine animale tout en conservant le caractère gourmand, fondant, délicieux de leurs chocolats. Et les solutions existent !
Avant tout chose, il est intéressant de noter que, sans même le savoir ou en faire une publicité particulière, des marques de chocolat proposent déjà des tablettes sans produits laitiers ou autres produits d’origine animaux ou nécessitant l’exploitation d’animaux. En effet, nombre de tablettes de chocolat noir et noir extra ne comportent principalement que de la pâte de cacao, du beurre de cacao et du sucre. Ainsi, si vous êtes adepte du chocolat noir, il devrait être facile de trouver les produits qui vous conviennent. Mais il faut avouer que lorsque c’est clairement explicité, il est bien plus simple pour les vegans de s’y retrouver.
Mais lorsqu’il s’agit de chocolat au lait, la chose se corse puisque c’est justement le lait qui va apporter la spécificité du produit et son onctuosité unique. Heureusement, la nature a des ressources insoupçonnées… ou pas. Les laits végétaux se sont nettement démocratisés, et les chocolatiers ont donc trouvé là une opportunité pour remplacer le traditionnel lait de vache. Citons par exemple le lait d’amande, un exemple parmi d’autres, qui peut parfaitement intégrer la recette de nombreux produits chocolatiers.
Des truffes vegan pour Noël !
Les fêtes de Noël approchent à grands pas, et vous n’êtes pas sans savoir que, avec Pâques, Noël est la principale période de consommation de chocolat (même si dans les faits, les Français en consomment volontiers tout au long de l’année). Et bien évidemment industriels et maîtres chocolatiers ne pourraient se passer d’une partie de leur clientèle. Il n’est donc plus rare de trouver des chocolats de Noël vegan.
Citons par exemple les chocolats Mathez, spécialiste des truffes en chocolat, des incontournables de Noël, qui, après avoir proposé des truffes sans huile de palme, bio-faitrade ou encore sans gluten, proposent depuis quelques mois désormais des truffes au chocolat vegan dans lesquels la poudre de lait de vache est remplacée par la poudre de lait d’amande.
L’occasion de se faire plaisir pour les fêtes tout en respectant ses convictions alimentaires et plus encore.