Quand on parle d’un monde ou d’un peuple, on s’intéresse souvent à sa gastronomie. Alors, nous allons explorer ensemble les merveilles de la table juive.

Mais avant tout, nous allons faire un petit détour sur les principes relatifs à l’alimentation au cœur de l’univers juif.

Les principes de base de l’alimentation juive

Nous savons que le mode de vie des juifs est conduit par le Tanakh. Un ensemble de livres qui présente les différents préceptes du monde juif. Ainsi, la gastronomie juive, bien qu’elle soit bien influencée par les autres cuisines du monde entier, respecte minutieusement la Cacherout. Cette dernière constitue le code alimentaire des juifs. Elle désigne à la fois les aliments convenables à la consommation et le mode de préparation des aliments pour les juifs. En fait, dans le monde juif, on ne consomme que des « Cashers », des aliments qui sont conformes à la loi et aux règles de préparation.

Les cashers, le type d’alimentation dans le monde juif

Dans le monde juif, l’alimentation ne se résume pas à la satisfaction des besoins fondamentaux. Elle doit être préparée et consommée selon les règles prescrites dans la loi. En d’autres termes, la préparation de la nourriture chez les juifs doit suivre un certain rituel. Les ustensiles doivent être acceptables. Il est primordial de prendre des ingrédients qui répondent aux critères et aux caractéristiques décrits dans le Tanakh. On ne prendrait pas par exemple des aliments considérés impurs « tamé » ou déchiré « taref ». Les aliments « impurs » sont ceux qui ne peuvent pas servir au rituel. Les aliments « déchirés » sont ceux qui sont convenables aux lois mais rendus impropres à cause d’une mauvaise application du rituel. Ces deux types de nourritures ne sont pas des « cashers ».

Voici les 3  repas les plus remarquables du monde juif.

Les 3 repas juifs les plus remarquables.

Ici, nous allons essayer d’aborder quelques repas qui se préparent chez la communauté juive. Et comme les juifs se sont répandus dans plusieurs pays du monde, nous souhaitons de préciser que nous allons présenter les 3 repas du monde juif.

La « dafina », un plat traditionnel en Tunisie

Connu par le nom de « bkaïla » en Tunisie, ce plat se consomme au deuxième repas du sabbat (Chabbat), soit à midi. Elle se prépare pendant une quinzaine d’heure à feu doux, la veille du chabbat. Les ingrédients dépendent pourtant de la région et des évènements célébrés. Au Maroc, la dafina est faite de viande de bœuf, de pommes de terre, de pois chiches, d’œufs et de blé.  Le jour de la pâque juive par exemple, la dafina se prépare à base de pois à l’exception des pois chiche et du riz.

La Slata méchouia, un plat plus ou moins piquant

Il s’agit d’une salade composée de légumes grillées et hachées. Elle contient en général de tomates, de poivrons, et d’aubergines. Dans la préparation traditionnelle, cette salade grillée a un gout assez piquant grâce à son assaisonnement. Elle se sert avec du thon, ou de câpres ou encore de quartiers d’œufs durs.

Les oreilles d’Aman

Cette pâtisserie juive se réalise uniquement pour la fête de Pourim, le jour de la commémoration de l’histoire d’Esther. Elle est très représentative de la stratégie de la reine et de son oncle pour déjouer le plan de son rival. En fait, cette pâtisserie, appelée aussi  « Poche de Haman », est faite de pâte de fruits ou de chocolat enroulé par une pate en forme de triangle que l’on cuit au four.